HISTOIRE D'UNE PASSION

Ça y est, j’ai mon blog !!! je vais pouvoir raconter et conserver tout ce qui concerne mes amours de chats, mais d’abord, il faut que j’explique un peu comment ça a commencé, j’essaierai de faire court mais c’est pas facile de résumer une passion…. 

Le coup de foudre

Tous les amoureux des chats le savent, on vit une vrai passion avec eux, qu’ils soient de race ou de gouttière (« européen » comme on dit maintenant, c’est plus chic…) n’a aucune importance, on les aime pour leur beauté, leur indépendance et leur douceur, et pour le bonheur qu’ils nous donnent tout simplement en les regardant vivre leur vie d’épicuriens. Donc rien d’original pour moi, j’ai toujours vécu avec des chats et mes braves matous de gouttière m’ont accompagnée dès que j’ai été indépendante à 18 ans, la maison familiale étant plutôt envahie de toutous en tout genre.

Ma rencontre avec le Maine Coon s’est faite par hasard en regardant d’un œil distrait, tout en vacant à mes occupations, 30 Millions d’Amis un dimanche matin. J’en avais à peine aperçu la silhouette que je restais scotchée devant l’écran en me demandant si je ne rêvais pas. Ce chat avait pour moi tous les critères de la perfection féline : la beauté du poil mi-long, la couleur fauve, le museau allongé (j’apprécie peu les museaux plats et les yeux larmoyants des persans ou des angoras qui donnent un air fragile et las), les oreilles proches de celles du lynx, la taille impressionnante contrastant avec la douceur du caractère, bref un aspect rustique qui ne pouvait que me séduire !!!

Miss UBA

J’avais alors à la maison deux minettes assez âgées (l’une a vécu jusqu’à 18 ans et l’autre 17 !) et il n’était pas question de gâcher leur retraite avec un chaton turbulent, elles ne me l’auraient pas pardonné ! L’image est donc restée dans un coin de ma mémoire, et quand la maison s’est retrouvée vide, et bien que je n’avais pas trop le cœur à reprendre si vite un nouveau chat, j’ai cherché plutôt par curiosité des infos sur ces chats et des adresses d’élevage. Le hasard (encore lui) a voulu que je trouve un élevage … à quelques kms de chez moi, la Chatterie de St Paul.

Dès la première visite, je savais que je ne pourrais pas résister, et comme le cœur a ses raisons que le porte-monnaie ignore –le prix d’un Maine Coon étant évidemment celui de tout animal de race– je ne mis pas longtemps à convaincre mon compagnon, Philippe, d’adopter une de ces petites merveilles. Uba (black silver torbie) est donc arrivée chez nous en mars 2004 : que du bonheur !!!! La petite boule de poil s’est rapidement transformée en superbe créature et le surnom de «Princesse » lui va comme un gant, son élégance égalant son caractère de chatte très distinguée…. mais qui adore à l’occasion se dévergonder et faire la folle, ce qui est d’autant plus drôle !

Volco « mon Doudou »

Quelques mois après l’arrivée d’Uba, je pensais qu’il serait plus agréable pour elle d’avoir un compagnon, car ces chats n’aiment pas être seuls et nous sommes (hélas) obligés de quitter tous les jours la maison pour aller gagner de quoi acheter les croquettes…. Je n’ai pas eu trop de mal à faire accepter un 2^ème chat, Miss Uba ayant entre-temps séduit en un clin d’oil les membres de la famille : Philippe et mon fils Victor.

Le seul problème était de faire un choix : prendre un mâle pour avoir des petits, ce qui était évidemment très tentant mais nous imposait de garder les chats dans la maison, ce qui n’est pas facile quand on habite en villa avec un grand jardin (sans compter qu’il faudrait pouvoir séparer les deux si nécessaire) ou leur laisser leur liberté et les faire stériliser. Je n’ai pas hésité très longtemps car j’imaginais mal les priver de l’extérieur.

Volco est arrivé à la maison fin septembre 2004 et les deux ont été stérilisés rapidement. Que dire de « Mon Doudou » ? c’est un géant de tendresse, un amour de chat câlin et patient, enfin bon je craque pour lui et il me le rend au centuple !!! L’adaptation avec Uba s’est faite assez vite, après que « La Princesse » ait craché et grogné pendant quelques jours pour lui montrer de lui montrer qui est le chef, avant de l’adopter comme son bébé. Ils ont passé beaucoup de temps à jouer ensemble et à courir à travers la maison, un vrai régal d’assister à ça !

La chatterie

Malgré toute la joie que m’apportaient mes deux compagnons à 4 pattes, je continuais à penser la possibilité d’avoir une femelle et de lui faire faire des petits, sans que cela soit contraignant pour nous, et en lui permettant d’avoir un accès extérieur (même limité) pour lui permettre de prendre l’air et d’être avec nous l’été quand on dîne sur la terrasse (c’est-à-dire 4 mois par an vu qu’on a la chance d’habiter près de Nice !). J’ai donc commencé à réfléchir à la construction d’une chatterie attenante à la maison, permettant aux chats d’entrer et sortir à leur guise, de jour comme de nuit par une fenêtre à barreaux ; ça permettrait d’une part d’avoir une femelle pour la reproduction et d’autre part, mes deux premiers matous pourraient avoir un accès extérieur toute la journée (ils ne sortent dans le jardin que lorsque nous sommes à la maison).

Il fallait pour cela fermer une partie de la terrasse existante et grillager dans le prolongement un coin du jardin. Là, c’était plus difficile à faire passer car les matériaux coûtent chers et, autant l’avouer, on est nuls en bricolage.

J’ai quand même réussi à nouveau à convaincre, avec des arguments du style « faut pas attendre pour réaliser ses rêves, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, etc… », un ami s’est chargé des travaux car il fallait de l’imagination pour adapter cette chatterie sur l’existant et que ce soit en même temps esthétique .….

Sans fausse modestie, j’ai eu une idée géniale, l’aménagement est joli et bien intégré avec la maison, et cette chatterie fait le bonheur des chats et donc le nôtre aussi !

Miss Babouchka

A peine les travaux programmés, je me suis mise à la recherche d’un nouveau chaton, mais cette fois j’avais une idée bien arrêtée sur la couleur, je voulais du « brown blotched tabby tortie », en clair un marron tacheté fauve et roux ! Ne trouvant pas mon bonheur dans les environs, je suis allée surfer sur internet et j’ai flashé sur un élevage belge et sur une magnifique femelle rousse qui attendait des petits …. Dans la portée de 7 chatons, dont 3 mâles roux et blancs superbes et 4 femelles tortie, la petite Babouchka m’a plu desuite, elle avait une bouille adorable et une couleur déjà flamboyante. Là encore j’ai dû faire accepter l’idée d’un voyage jusqu’à Bruxelles pour aller chercher cette perle rare, mais je suis tenace, et puis ce que femme veut….. bref j’ai ramené à la maison la petite beauté le 11 avril 2006.

Volco a très vite accepté une nouvelle copine de jeu, et elle a su y faire pour le séduire ! elle lui fait partager toutes ses folies, et on voit qu’il trouve un réel plaisir à se faire mordre et maltraiter (par jeu bien sûr) par cette furie, c’est trop mignon ! Evidemment, avec Miss Uba, c’est différent : je grogne et je crache non seulement sur Babouchka mais aussi sur Volco, je ne reconnais plus personne…. Il a fallu quelques temps pour qu’elle accepte la nouvelle présence, quand Volco n’est pas là, çà se passe plutôt bien mais dès qu’il arrive, il y a de la tension dans l’air, certainement de la jalousie et une lutte de pouvoir, mais il n’y a aucun problème de cohabitation en général.

Histoire à suivre….

La prochaine étape sera donc de trouver un fiancé pour Babouchka dans une chatterie de la région, pour cela il faut attendre qu’elle ait un an, les fiançailles sont donc prévues en janvier 2007, autant dire qu’il me tarde de vivre çà ………..

Comments

[cvaleani]

Je sais que c'est cet amour que l'on peut avoir pour un chat.
J'ai d'abord eu Winnie. Mais elle a avait un sacré caractère. Quand elle est morte l'année dernière... je me suis dit "plus jamais de chat". Une semaine après j'adoptais Ava. Une panthère noire de 5Kg et d'un an aujourd'hui...